Vote unanime sur le budget: je salue le sens des responsabilités des élus de Casablanca »

Dans une déclaration accordée au portail casablancacity.ma à l’issue de la tenue de la seconde séance de la session d’octobre de la Commune de Casablanca, le président du Conseil M. Abdelaziz Omari a affirmé que « cette séance a été caractérisée par des échanges fructueux et importants autour du budget de la Commune au titre de l’année 2021, un budget élaboré en temps d’épidémie nationale et mondiale ».

Le scénario retenu n’est ni trop pessimiste ni exagérément optimiste, mais réaliste pour prendre en considération l’ensemble des paramètres économiques et sociaux de l’épidémie. Certains secteurs, les plus touchés par la crise, comme le tourisme et le commerce, ont vu leurs contributions baisser aux caisses de la commune, parfois même jusqu’à 33%, ce qui est normal, explique en substance le président Abdelaziz Omari, ajoutant que le budget a retenu les dépenses essentielles, les services aux citoyens (propreté, principalement) et les engagements contractuels.

Omari précise qu’après des réunions tenues avec des experts et des spécialistes institutionnels du ministère des Finances, il est apparu que la baisse des recettes de la Commune sera globalement de 5,5% par rapport à l’année précédente.

La situation est difficile, donc, mais le président se félicite du vote unanime sur ce budget, et loue le sens des responsabilités des élus de tous bords qui « ont voté l’ensemble des points à l’unanimité », les remerciant encore car précise-t-il, « le travail et l’action du Conseil sont collectifs ».

Par ailleurs, le président du Conseil explique que les ressources engrangées par la commune suite à la cession de biens immeubles devaient être réinjectés dans d’autres biens immobiliers pour maintenir l’assiette foncière de la ville. Les élus ont discuté et approuvé l’ensemble de la programmation pour les bus à haut niveau de service, les BHNS.

Omari passe en revue les autres points également, comme l’arrêté fiscal municipal ou les moyens dévolus aux arrondissements pour s’acquitter de leurs tâches au service des citoyens. Les débats ont porté aussi sur les équivalences des diplômes de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Casablanca.

Pour ce qui concerne le marché de gros des fruits et légumes, « essentiel, économique et vital », une discussion a été menée sur les perspectives d’avenir de cette infrastructure, pour être potentiellement déplacée en dehors de la ville et ainsi prendre en considération sa dimension régionale ; cependant, dans l’attente de cette décision, « la société de développement local Casablanca Prestations assurera sa gestion pendant trois années encore en prenant à sa charge les frais issus de cette gestion, mais en contrepartie, elle récupérera une partie de ses recettes dans un acte d’incitation à la performance, et aujourd’hui, ces recettes du marché de gros ont dépassé les 160 millions de DH », explique M. Omari.