La police administrative n’est absolument pas concernée par l’acte de chantage et d’extorsion qui lui est imputé

26 octobre 2020

La semaine dernière, un citoyen casablancais a déposé une plainte sur les agissements supposés d’un fonctionnaire, qu’il accuse de corruption et qu’il désigne comme un agent de la police administrative de Casablanca. Suite à cela, le vice-président de la Commune de Casablanca explique la réalité des choses concernant cette affaire et disculpe ce corps d’élite de récente création qu’est la police administrative de la capitale économique.

Ainsi donc, M. Abdelkarim Lahouichri, vice-président de la Commune, explique que bien qu’il encourage et félicite tout(e) citoyen(e) pour sa dénonciation d’un quelconque acte de chantage ou similaire, il est important de remettre les choses en place et d’établir la vérité. En effet, « dans cette affaire qui incrimine indûment un agent de la police administrative de Casablanca, je peux vous dire que cette personne n’a aucune relation, ni de près ni de loin, avec la police administrative », précise le responsable communal, qui ajoute que « les membres de cette police, et c’est notre vœu, sont tous au niveau requis et à la hauteur de la confiance que nous plaçons en eux pour remplir leur rôle citoyen ».

Cela étant, dès réception de cette fausse information sur l’éventuelle implication de la police administrative de Casablanca, la Commune a immédiatement entrepris ses investigations, menant une enquête interne exhaustive, et aboutissant à la conclusion définitive et ferme que « la police administrative est entièrement et totalement hors de cause dans cette affaire qui concerne d’autres personnes dans d’autres corps ».

Lahouichri forme des vœux pour que « les services compétents ouvrent également une investigation et confondent l’individu ou le réseau de personnes à l’origine de ce chantage mené sur un de nos concitoyens, et montrent que la police administrative, qui accomplit une tâche si importante dans la structure administrative communale et s’implique si intensément pour assurer une existence saine à notre population, est hors de cause».

Il est vrai que les 150 agents de la police administrative mènent sans relâche leur action de sensibilisation et de contrôle dans les 16 arrondissements de la ville, et qu’un an après sa mise en place effective, avec les moyens et la logistique requis, les agents de ce corps s’acquittent de l’avis général plus que convenablement de leurs missions.