Casablanca se dote de technologies de pointe pour la gestion de la mobilité

03 novembre 2020

Les problématiques de la circulation et de la mobilité constituent l’une des grandes priorités de la Commune de Casablanca, du fait de leur impact sur les quotidiens des populations. Aussi, la mise au point et en place de solutions à ces problématiques représentent un véritable défi à relever par les responsables communaux de cette métropole qui est en même temps la capitale économique du royaume.

Et de fait, la commune de Casablanca, en collaboration avec nombre de partenaires gouvernementaux, publics ou à travers les sociétés de développement local, a défini une politique globale dont une partie vise à trouver des solutions aux problèmes posés par la mobilité, et une autre à moderniser les moyens de transport communal urbain.

Les efforts déployés par la Commune de Casablanca se sont certes concentrés sur la problématique de la mobilité, par l’élaboration et la mise en place de schémas directeurs portant sur la mobilité et le stationnement sur l’ensemble du territoire de la capitale économique, mais ils ont également et grandement mis l’accent sur l’aménagement, l’élargissement et l’entretien des grandes artères de la métropole. Des ouvrages d’art importants ont été construits, comme des tunnels, des trémies et le pont suspendu, ainsi que des parkings publics de grande capacité pour solutionner la question du stationnement au centre-ville.

Et ainsi, la ville a enregistré ces dernières années un véritable saut, tant qualitatif que quantitatif, sur le plan des parkings de véhicules, construits aux normes les plus modernes et destinés à réduire les aléas et autres difficultés du stationnement en ville, surtout avec la grande densité de circulation, elle-même due à l’augmentation du nombre des véhicules aussi bien personnels que professionnels qui arpentent tous les jours les artères casablancaises.

Et pour gérer cette question du stationnement des véhicules, principalement au centre-ville, et aussi celle de la circulation, et pour permettre aux citoyen(ne)s de vaquer à leurs occupations administratives et commerciales, familiales ou autres, dans un gain de temps sensible et dans de meilleures conditions, un effort soutenu et important a été consenti pour ouvrir ces nouveaux parkings dans plusieurs points de la ville. C’est dans cet objectif que plusieurs parkings ont été construits et aménagés en plein cœur de la métropole, pouvant accueillir jusqu’à 9.000 véhicules, et la Commune a élaboré en outre un schéma directeur pour la gestion des parkings au centre de la ville.

Ainsi, à la place Rachidi, un parking souterrain a été creusé et aménagé, pour une capacité d’accueil de 724 véhicules et pour un budget de 130 millions de DH. Un autre parking a été construit, en souterrain également, place Mohammed V, pour un investissement de 140 millions de DH et une capacité d’accueil de 173 voitures.

Par ailleurs, 5 parkings en plein air ont vu le jour pour une dépense de 6,2 millions de DH : il s’agit du parking Mehdi Ben Barka, pour 65 véhicules, du parking 11 janvier pour 80 véhicules, le parking CTM pour 60 véhicules, le parking Aïn Diab pour 65 véhicules, le parking boulevard Mohammed V pour une capacité totale de 150 véhicules. A ces structures s’ajoute le parking Aïn Sbaâ qui, pour un budget de 8,2 millions de DH, accueille 372 véhicules.

Et, plus globalement, pour mettre un terme aux problèmes de circulation à Casablanca en créant de nouvelles conditions de mobilité à ses habitants et visiteurs, usagers de tous genres de moyens de transport (voitures, camions, bi et tricycles…), et fondé sur un modèle participatif impliquant les services extérieurs, la société civile, les professionnels et l’ensemble des acteurs concernés par cette question, plusieurs plans ont été élaborés et plusieurs décisions ont été prises, de nature stratégique, comme la mise en place d’un Plan d’orientation pour le stationnement, ou encore la résiliation de la convention avec une société espagnole délégataire du service de stationnement payant (par horodateurs) et qui gérait 15.000 places de stationnement, ou aussi l’implication de la société de développement local Casa Baïa ou enfin l’élaboration du Plan de circulation et de mobilité portant sur le centre-ville de Casablanca.

Par ailleurs, un centre de commandement, de suivi et de gestion optimale de la circulation et de la surveillance du respect du code de la route a été mis en place, incluant un système intelligent centralisé de gestion par vidéo de la circulation routière. Ce système se fonde sur 150 caméras de surveillance, l’équipement de 200 carrefours d’unités de contrôle intelligentes, le tout desservi et relié par plus de 200 km de câbles à fibre optique.

Enfin, et dans l’objectif d’actualiser et de moderniser le système de gestion de la circulation routière, la Commune œuvre à la mise en place et/ou l’entretien des feux de signalisation et de la signalisation horizontale et verticale en ville, dans l’attente de procéder à la mise en place et la généralisation de système intelligents.