La police administrative de Casablanca intervient pour dégager les chaussées

24 novembre 2020

Il arrive qu’un citoyen entreprenne des travaux, en touchant le domaine public et en dehors des réglementations. Dans ces cas-là, cela entre dans le cadre des attributions de la police administrative qui intervient pour restaurer la légalité. Il ne s’agit pas toujours de constructions, mais aussi d’occupations illégales du domaine public, ou d’encombrement de la chaussée.

Ainsi, la semaine dernière, à Aïn Chock, le propriétaire d’une villa a décidé de condamner les abords de sa maison en posant de gros plots tout au long du trottoir attenant à cette dernière. Le trottoir n’est pas condamné, et toujours ouvert au public, mais le stationnement des véhicules s’en trouve empêché.

Ce sont des riverains ou des passants qui ont mentionné cet abus sur les réseaux sociaux. Casablanca fait ainsi l’objet de plusieurs pages et groupes, mais aussi de messages de citoyen(ne)s remarquant des anomalies. La commune de Casablanca a également mis en ligne une plateforme de réclamations, le CiRM (ou Citizen Relationship Management), accessible à partir du portail casablancacity.ma. Les arrondissements possèdent chacun un espace, également dédié à la réclamation.

Les réclamations et plaintes sont systématiquement traitées. Elles font l’objet d’interventions de la police administrative quand les fonctions des agents de celle-ci sont concernées, comme dans le dégagement de la voie encombrée par les plots.

Les citoyens ayant déposé une plainte ou une réclamation se voient ainsi satisfaits, sans qu’ils n’aient besoin de se déplacer. Les agents de la Commune vérifient continuellement les plateformes et la police administrative est réactive. A la fin des opérations, dûment enregistrées, et filmées au besoin, les déposants de plaintes sont informés de la suite donnée à leurs réclamations.